La tige
Définition :
Les tiges et les feuilles constituent généralement la
partie aérienne des plantes, ou pousse. Les tiges amènent les feuilles
vers la lumière et les éloignent de l’ombre produite par d’autres plantes ou
d’autres structures. Afin de supporter le poids des feuilles et de résister à
la force du vent les tiges doivent être résistantes, particulièrement chez les
arbres. Elles assurent également la conduction de l’eau, des sels minéraux et
des molécules organiques entre les racines et les feuilles. Dans ce chapitre,
nous nous intéresserons particulièrement à la structure primaire des tiges.
Avec les feuilles, les tiges sont les organes que l’on observe
le plus facilement chez les plantes. Chez le trèfle blanc, certaines tiges sont dressées, d’autres sont rampantes mais
dans tous les cas, il s’agit d’organes allongés portant les feuilles et les
fleurs. La tige est tendre et fragile. On la dit herbacée. Elle est annuelle, car elle ne vit qu’un
an, même si la plante survit par sa souche enterrée. Les branches et les rameaux que l’on distingue chez les arbres et les arbustes
sont également des tiges Ce sont des ramifications. Elles sont ligneuses lorsqu’elles sont dures et solides. Elles sont vivaces, car vivent des
années durant, voire des siècles dans le cas des arbres. Le tronc est une tige
ligneuse de grande taille. C’est la tige principale. Une branche d’arbre est
également une tige ligneuse mais c’est une ramification secondaire. À l’inverse des troncs, certaines
tiges peuvent être très courtes, la plante est alors dite acaule et les feuilles forment un bouquet qui semble
émerger du sol. C’est le cas des plantes en rosettes comme les pissenlits ou
les plantains.
La ramification :
1.
La ramification monopodiale
Quand le bourgeon terminal de la tige
principale reste fonctionnel d’une année sur l’autre. La tige principale et les
ramifications sont donc
constituées d’unités annuelles résultant de l’activité périodique d’un seul et
vrai bourgeon terminal
2.
La ramification sympodiale.
Le bourgeon terminal avorte et est remplacé
par un bourgeon
axillaire qui se
redresse et se met en position sub-terminale. C’est le cas du châtaignier ; la
ramification est dite sympodiale-monochasiale. Chez le lilas, le bourgeon
terminal est remplacé par deux bourgeons axillaires redressés. C’est une
ramification sympodiale-dichasiale.
Les variations adaptatives :
Les stolons (de stolo = rejeton) qui sont des tiges rampantes non
souterraines à feuilles réduites et produisant à leur extrémité une tige à
feuilles développées, semblable à celle dont elle est issue. Le fraisier est
une plante acaule formant une rosette de feuilles : il émet des stolons avec de
petites rosettes à leur extrémité qui donnent de nouvelles plantes .Une
variante du stolon, le tubercule, est bien connue. Chez
la pomme de terre , c’est la partie terminale du stolon enterré qui se
développe et se charge de réserves.
Le rhizome (de rhizoma = racine), qui, malgré son nom, ne doit pas
être confondu avec une racine. C’est une tige puisqu’il porte des feuilles
(certes réduites à l’état d’écailles et non fonctionnelles) et des bourgeons.
Le rhizome du sceau de Salomon est épais, charnu. C’est un organe qui contient
des réserves utilisées par la plante pour sa croissance printanière.
Les bulbes (de bulbos = bulbe) sont des ensembles souterrains
constitués d’une tige très courte (le plateau) et de feuilles charnues bourrées
de substances de réserve et accolées les unes contre les autres. Ce sont les
oignons de tulipe, de lis, d’échalote du langage familier.
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